L’alopecurus myosuroides : comment gérer cette herbe qui pose problème aux agriculteurs ?

Effectivement, cette herbe qu’on appelle aussi le vulpin des champs est problématique pour les cultures de céréales. De plus, il peut être compliqué de la contrôler, car elle germe et pousse rapidement. Il est donc nécessaire de mettre en place des stratégies de gestion intégrée incluant la rotation des cultures, l’utilisation d’herbicides et des pratiques culturales bien spécifiques.

Le vulpin des champs : une herbe résistante

Comment le reconnaître ?

Même si les vulpins posent un problème aux agriculteurs, ils jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes naturels en fournissant un habitat et une source de nourriture à différentes espèces d’insectes et d’animaux sauvages. Considérée comme une mauvaise herbe, cette graminée se distingue par sa tige fine, dressée pouvant atteindre 30 à 80 cm de hauteur. Ses gaines fendues sont teintées de mauve à la base, ses ligules sont ovales et finement denticulées. Elle ne possède pas d’oreillettes. Le limbe est glabre et brillant quand il est jeune. L’épi de l’alopecurus myosuroides est cylindrique et dense. Il rappelle un peu une queue de renard. Sa couleur se fond bien dans le décor agricole, mais cette plante qui germe à l’automne et au printemps et qui fleurit au printemps et en été, peut réduire de manière considérable les rendements des cultures.

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Une plante résistante qui concurrence les cultures

En effet, elle concurrence les plantes cultivées pour les ressources comme l’eau, la lumière, les nutriments. Cette herbe a réussi à développer une résistance à plusieurs herbicides, notamment aux inhibiteurs de l’ALS et ACCase, ce qui rend son contrôle encore plus difficile et la situation préoccupante. L’alopecurus myosuroides pousse principalement dans les champs de blé, d’orge et d’avoine. Il est alors essentiel de mettre en œuvre une stratégie de désherbage appropriée. Vous pouvez alterner les cultures afin de réduire la pression des mauvaises herbes en perturbant leur cycle de vie. Néanmoins, avant toute chose, vous devez connaître l’époque et la profondeur optimales de germination, le mode de levée, la quantité de semences produites par la plante et leur capacité de dormance. Pour cela, vous pouvez vous rendre sur un site dédié au vulpin. Vous y découvrirez une multitude d’informations intéressantes, qui vous aideront à mieux comprendre cette plante qui vous crée tant de désagréments.

Comment lutter contre l’alopecurus myosuroides ?

Pour une lutte préventive

Il est vivement recommandé de labourer occasionnellement votre champ et de faire germer les graines de vulpin avant de les détruire. Décaler la date de semis et introduire des cultures d’été sont deux bonnes solutions. La dernière action cassera le cycle du vulpin tout en diminuant sa pression sur les cultures d’hiver.

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Pour une lutte curative

Vous pouvez traiter des adventices jeunes pour réduire la dose et obtenir une meilleure efficacité. Les modes d’action et les produits utilisés doivent être combinés en alternance pour éviter toute résistance. Il est indispensable aussi de vous montrer attentif aux conditions d’application. Effectivement, chaque type de produit a besoin de conditions particulières, alors vous devez les appliquer dans des conditions optimales.

Un désherbage contrôlé est essentiel

Par ailleurs, vous devez semer sur une parcelle propre dans le but d’éviter tout repiquage précoce ou reprise de talles de vulpin. Le désherbage doit être raisonné et utiliser les leviers agronomiques doit rester la première étape, avant de concevoir une stratégie pluriannuelle de désherbage chimique. Bien qu’étant considéré comme une mauvaise herbe, l’alopecurus myosuroides a une importance écologique. Toutefois, il convient de le contrôler efficacement pour minimiser son impact sur les rendements des cultures.

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